L’Armée, un acteur de premier plan sur l’aéroport et pour l’économie locale

Les différentes composantes militaires présentes à proximité immédiate de l’aéroport et primo-utilisateurs de la plateforme, avec environ la moitié de l’ensemble des mouvements (décollage et atterrissages) représentent un atout indéniable.

L’Ecole des Troupes Aéroportées (ETAP), le 5ème Régiment des Hélicoptères de Combat, le 4ème Régiment d’Hélicoptères des Forces Spéciales sont des fleurons de la Défense nationale. Omniprésents et confortés sur le site, ils sont amenés à se développer avec l’arrivée annoncée des hélicoptères NH 90 « Caïman » et un programme de travaux (75 M€ sur 3 ans, sur 8 ha, plus de 18 000m² de locaux + infrastructures aéronautiques) qui ne manquera pas d’apporter de l’activité aux entreprises locales.

Sous l’autorité du Général de Division Brethous, Commandant de la Base de Défense, Délégué Militaire Départemental qui a autorité sur des unités basées dans les départements de la Gironde, des Landes, des Hautes Pyrénées et des Pyrénées Atlantiques, ce sont sur Pau – Uzein – Sauvagnon, en résumé :

  • Deux régiments d’hélicoptères : le 5ème RHC et le 4ème RHFS ;
  • Un état-major à dominante aéroportée et aéro-combat : le Commandement des Forces Spéciales Terre ;
  • Une école de formation : Ecole des troupes aéroportées ;
  • Un groupement de soutien de la base de défense de Pau – Bayonne – Dax – Tarbes

Ces cinq entités de l’armée de Terre regroupent 2 500 personnes (environ 2 000 pour le seul site de Pau), utilisateurs permanents de la plate-forme aéroportuaire pour la pratique du saut en parachute militaire et la mise en place (essais, maintenance) d’hélicoptères ou d’aéronefs plus lourds. Dernière illustration en date des effets bénéfiques de cette implantation, l’arrivée sur l’aéroport de la Société Héli-Union (environ 20 emplois) qui travaille exclusivement sur contrat pour l’entretien des hélicoptères militaires (environ une centaine) basés sur site.

Une présentation publique disponible sur notre site donne une idée du poids économique que pèse cette présence en Béarn, en termes d’emplois, de pouvoir d’achat et de consommation, on a tendance à l’oublier, à côté des grands comptes que le territoire est à juste raison si fier d’avoir (Total, Téréga, Arkema, Toray, Abengoa, Safran helicopter engines et landing systems – ex-Turbomeca et Messier Dowty, Euralis, Lindt, Fromagerie des Chaumes, Miels Michaud, …)

Pau Pyrénées, 1ère base d’hélicoptères en Europe

La vocation « hélicoptères » de la base de Pau Uzein autour du 5ème Régiment d’Hélicoptères de combat et du 4ème Régiment d’Hélicoptères des Forces Spéciales ne cesse de se confirmer, avec une centaine d’appareils.

Connue pour son école des troupes aéroportées qui utilise C 130, Casa et désormais l’A 400 M, le transport des matériels avec les Antonov 124, la base de Pau est désormais identifiée sur les activités d’entraînement, d’essai et de maintenance des hélicoptères de l’Armée, dont ceux, outre les « historiques » (Puma, Gazelle), de dernière génération, pour le combat (Tigre) et le transport (Caïman, Caracal, Cougar) lors des interventions sur les théâtres d’opération étrangers (Afrique, Levant), en matière de lutte contre le terrorisme par exemple.

Au total, quelque 2 000 personnels salariés sont ainsi basés sur la base militaire contigue et utilisatrice de la plateforme.

Cette présence et cette activité militaire, très visibles sur le territoire et dans le ciel se traduit aussi par l’expansion locale sur la plateforme d’entreprises de maintenance (très exigeante et professionnelle de ces machines), telles qu’Héli-Union, Airbus Helicopters et Héli Béarn. Leur développement sera visible dans les prochains mois avec des programmes de travaux significatifs (construction de bâtiments, extensions) et des créations d’emplois à la clé.

Aviation légère, aéroclubs

L’aéroport abrite aussi une activité d’aviation dite légère avec Locavion Aéro Services (location et entretien d’avions), l’Aéroclub du Béarn (6 appareils pour la formation au pilotage et bientôt un simulateur de vol), l’aéroclub UAT (Uzein Aéro Turbo – Safran) et les Constructeurs amateurs : les trois premiers portent des projets de développement qui vont se concrétiser en 2022